Ortilieb est une boite allemande plutôt connue pour ses sacs et sacoches étanches pour vélo (mais ils ont plein d’autres trucs à leur catalogue)

La boite propose un sac à eau, le Water Bag dans la langue de Britney Spears, il existe en 2, 4 et 10 litres.
Pourquoi cet intérêt pour ce sac en plastique ? Simple, pour faire de la distance avec le Bullitt je consomme énormément d’eau.
Jusque là j’emportais plusieurs bouteilles d’eau minérales (en général 3 ou 4) en plus de mes deux bidons. Les bidons sont sur le cadre, dans des porte-bidon, mais les bouteilles elles étaient dans la caisse avec Pippo.
Au gré des soubresauts (il y a certains endroits tellement blindés de ralentisseurs que le vélo gigote dans tous les sens), elle devenaient pénibles pour lui.
Bref les bouteilles c’est pas l’idéal et .. tadaaaaaam.. arrive Ortlieb avec un sac fait en Allemagne, (Ortlieb est installé en Bavière, à Heilsbronn, c’est à un jet de pierre de Nuremberg) par des teutons en short de cuir, nourris à la wurtz et lubrifiés au schnaps, et pas par des petits enfants Ouigours.
Le sac est en outre censé ne contenir aucun produit nocif susceptible de se déposer dans l’eau.
Son étiquette affiche fièrement « waterproof ». …les médisants diront que c’est un peu le minimum pour un sac destiné à contenir de l’eau

Sur le papier le 4 litres est l’idéal pour mon usage, d’autant qu’il n’est pas très cher. (22 euros chez Bike24).

C’est un sac en plastique, avec un bouchon muni d’un robinet simplifié (qui en fait est un second bouchon visé sur le premier et qui permet de laisser sortir l’eau), et qui possède deux sangles, une en haut une en bas (a l’origine ces sangles sont destinées à permettre de l’attacher à un sac à dos, voire pour la version 10 litres, de l’attacher à une branche pour s’en servir de douche de fortune).
Ce dernier point est très pratique, parce qu’il me permet de le fixer au cadre du Bullitt, le long de la colonne de direction. C’est super commode et pas gênant pour pédaler.

La manipulation du robinet demande un poil de doigté (en pratique il faut bien maintenir le bouchon) parce que ces distraits de germains on utilisé les deux pas de vis dans le même sens (celui qui visse le bouchon au sac et celui qui visse le robinet au bouchon). Résultat lorsqu’on dévisse la partie robinet pour récupérer de l’eau, si on ne fait pas gaffe on dévisse également le bouchon principal du sac.. et on se vide la flotte sur les pieds .. ça m’est arrivé la première fois. Il aurait été plus malin d’utiliser un pas de vis dans l’autre sens pour la fixation du bouchon sur le sac de façon à ce que le dévissage du robinet bloque le bouchon principal.

Jusque là on nage dans le bonheur et la félicité, sauf que… sauf que le bidule n’est pas du tout utilisable tel quel.
Je veux bien qu’il ne contienne pas de produits nocifs, mais en contrepartie il donne un goût épouvantable à l’eau, qui n’est simplement pas buvable.
Avant de le remiser dans mes boites à trucs « qui étaient une bonne idée en théorie, mais en pratique merci mais non merci », j’ai essayé de chasser ce goût.
Ça a pris une semaine, de remplissage/vidange, en ajoutant à l’eau une fois sur deux du liquide vaisselle, le tout suivi d’un séchage en essayant d’empêcher que les deux faces se touchent pour être sûr que l’air pénètre bien.

Au bout d’une semaine yolo !! ça a marché, le goût est parti.

Bon pour être honnête il n’est pas encore parti à 100% mais à 98% disons, si on cherche bien on arrive encore à le distinguer, mais c’est presque imperceptible, et j’ai bon espoir que ça finisse pas disparaitre totalement.

Je suis content que cette affaire ce termine bien, parce que franchement ce sac est cool, et cela aurait été super dommage de ne pas pouvoir l’utiliser.

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