Hier il n’y avait pas vraiment de rallye FFCT qui m’allait bien, (départ trop loin de la maison ou bien parcours pas enthousiasmant..) donc j’ai ressorti un circuit, que j’ai récupéré je ne me souviens plus où (Komoot sans doute) et qui fait le tour des « spécialités » de la vallée de Chevreuse

La Haute Vallée de Chevreuse se trouve dans les Yvelines (à la lisière de l’Essonne parfois) au sud-ouest de Paris, dans une zone entre Versailles et Rambouillet.
Elle est constellée de sites historiques (pas mal de chateaux : Breteuil, Courson, la Madeleine, Saint-Jean de Beauregard, de Rambouillet…) d’abbayes ( Vaux-de-Cernay , de Port-Royal des Champs ) le tout dans un environnement boisé assez préservé des promoteurs, et donc avec moult communes très chic, magnifiques. Techniquement, ce que l’on nomme Vallée de Chevreuse, est la vallée de l’Yvette, un affluent de l’Orge qui coule dans les Yvelines et donc dans l’Essonne.
Comme dans toute vallée qui se respecte il y a des zones basses et des zones hautes, lorsqu’un cycliste te parle de la vallée de Chevreuse, il veut parler de la partie Haute.

Cette partie haute est célèbre pour son dénivelé très marqué, c’est avec le Vexin un des endroits favoris des clubs cyclistes qui viennent s’y chauffer les cuisses le dimanche matin. Parmis ses côtes les plus connues il y a celle des 17 tournants, mais il y en a une infinité d’autres (et des bien plus pentues).

Cette côte des 17 tournants, est située sur les communes de Saint-Forget et de Dampierre-en-Yvelines. Dans le sens de la montée, on y accède à la sortie de Dampierre. Elle fait en gros 1,2 km de long, avec de nombreux virages et une pente régulière modérée (5-7%).


J’ignore pourquoi elle est appelée 17 tournants, je n’ai jamais réussi a en compter 17, il y en a un poil moins.
J’ignore également pourquoi elle est aussi célèbre, parce qu’elle n’est pas spécialement difficile. C’est un excellent endroit pour travailler les montées, le revêtement est nickel et s’il n’y avait en face des motards qui la descendent à fond, avec des trajectoires assez approximatives, elle serait même particulièrement sécurisante et agréable avec ses virages bordés d’arbres. En cette saison (j’écris ça en octobre) elle est presque idéale s’il fait beau. On est peinard, on peut monter tranquille en profitant du paysage et en se concentrant sur son effort. En été en revanche, il y a un monde fou dans cette montée, et donc la probabilité de te faire dépasser, à intervalle régulier, par un club qui monte à deux fois ton allure, est plutôt bonne 🙂

Ce circuit en fait s’est avéré dur mais plaisant (la traversée de la Chevreuse c’est forcément plaisant… ). La première difficulté c’est la monté qui va du pont de Sèvres jusqu’à Vélizy.. ultra longue, avec un pourcentage pas horrible (avec quand même des petites zones à 7%) , mais longue, longue…et peu de plage de respiration, sauf en passant à la hauteur de HEC.

Après ça monte tout le temps (bon, ok, entre deux montées ça descend) avec quelques endroits ultra raides comme à Les Bordes, et à la sortie de Saint-Remy où le circuit passe par une sorte de sentier surréaliste, le Chemin de la Butte aux Buis, où la pente est tellement forte et l’endroit étroit, qu’il y a un escalier pour les piétons. Là j’ai marché et poussé, je n’avais plus les jambes.

J’ai fait ce circuit comme test de dénivelé et de distance, en sacrifiant délibérément la moyenne (qui n’est pas honteuse au final, mais quand même très/trop basse), et le résultat est plutôt bien. En arrière plan j’avais dans la tête le 200 prévu en Janvier, qui est plus long certes, mais infiniment plus plat, et je suis assez confiant.

Sur un plan personnel, je n’arrive toujours pas à faire de la danseuse avec le Bullitt, le faible appui sur la roue avant demande d’avoir les épaules immobiles et ça je n’y arrive toujours pas, en revanche je me fais au moulinage qui ne me pose plus trop de problème. Plus de problème non plus avec les redémarrages en côte.
Sur un plan logistique, la très bonne nouvelle c’est que manifestement ça y est, le sac à eau Ortlieb est désodorisé.
Ça n’a pas été simple, ça a été long, mais ça y est..
Côté vélo, les plaquettes TRP d’origine ont terminé leur carrière, je ne les regretterai pas, elles couinaient de façon vraiment pénible, je les ai remplacées en rentrant par des Swisstop Disc 27 E, qui freinent bien et surtout sans bruit.
Le remplacement est plug-and-play, les freins TRP Slate 4 que Larry vs Harry installe sur la version Deore de son Bullitt utilise des plaquettes au format Shimano XT/Saint etc.. ce qui est une bien bonne idée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *