Comme prévu nous avons fait le rallye Grand V du club USM Villeparisis de… c’est ça, Vileparisis.
Initialement j’avais plusieurs craintes.
La première est d’avoir des souci avec l’organisation lorsque j’allais me pointer avec le cargo et Pippo.
La seconde touchait à l’acceptation par les participant(e)s de cet attelage inhabituel,,
La troisième touchait à ma capacité de finir dans des temps corrects (version plus directe : ma capacité a éviter le ridicule).

La semaine dernière en Bretagne a fait disparaitre la dernière crainte. Je prévoyais de m’engager sur le plus petit circuit (56km,) les deux autres (80 et 100) me paraissant risqués.

Initialement j’avais prévu d’arriver en voiture pusique le Bullitt tient dans ma vieille Scenic, mais ce dimanche, c’est « dimanche sans voiture » à Paris. Donc nous nous sommes rendus à vélo au départ, ce qui a ajouté 2x 20km à l’addition finale qui se chiffre du coup à 94.

Les deux autres craintes se sont évanouies instantanément, l’ambiance était excellente, super bon enfant, et voir un participant en cargo avec son chien ça a fait sourire (amicalement) les cyclos.
J’ai eu des tonnes des questions, et des regards impressionnés lorsque je répondais à l’inévitable question sur le poids (dans cette configuration le Bullitt pèse un peu plus de 42/43 kg, le vélo seul en pèse 25, Pippo 11,5 et j’ai pesé tout le matos dans a boite ça en représente 9/10 de plus). Le tout amplifié d’onomatopées lorsque j’expliquais que non, il n’y a pas d’assistance, mon Bullitt fonctionne au mollet exclusivement.

Bref zéro problème d’acceptation, les cyclos sont ouverts, cool et accueillants.

J’ai essayé d’accélérer le rythme pour ne pas être trop largué. Bien sûr les bons m’ont laissé sur place instantanément, mais j’ai terminé avant quelques clubs, dont un que j’ai lâché dans une très longue montée franchement salope.
En roulant je vais 5 à 10 (voire plus) km/h de moins que tout le monde, mais la grosse différence, se fait aux démarrages et dans les côtes.
Un vélo de route ça démarre instantanément et si les cuisses sont là ça grimpe avec vigueur. Il me faut un moment avant de lancer le Bullitt et les cotes se montent lentement, en rythme, en moulinant.
J’ai plusieurs fois essayé de suivre des groupes, sur le plat, en peinant, j’arrive à ne pas trop me faire distancer, mais au premier faux plat l’écart devient très vite super conséquent. Le Bullitt du fait de son poids descend très vite, mais il perd cet avantage dès que ça remonte de l’autre côté, l’effet « élan » est quasi instantanément gommé par le poids.
Au final je termine à 17,5 de moyenne, ce qui, vu les bosses qu’il y avait sur le parcours (et que je monte très lentement) est plutôt bien, d’autant que nous sommes rentrés très tranquillement, ce qui a dû faire baisser la moyenne.

Petit moment de réconfort à l’arrivée.. enfin ça c’est la version romantique. La réalité est plus proche de « fais passer le jambon de ton sandwich s’te plait » ( © USMVilleparisis )

Au final excellente expérience donc, et normalement, si la météo le permet, on remet ça dimanche prochain à Asnières.
La leçon annexe c’est que cette transmission Deore 2×10 est impeccable pour mon faible niveau de performance.

J’ai participé a Villeparisis en non-licencié, mais depuis j’ai reçu mon renouvellement de licence (Pippo doit être le premier chien à rouler sous une licence FFCT 🙂 )

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *