Nous sommes allés faire la rando Pari-Roller.
C’est une randonnée qui, comme le nom l’indique, se déroule  à l’intérieur de Paris. Elle  est plutôt destinée aux rollers et elle se déroule sur une toute petite vingtaine de kilomètres, de nuit, tous les vendredi soir.
La rando est (plutôt bien) encadrée par des bénévoles qui arrêtent la circulation pour laisser passer le cortège, essaient de compacter un peu ce cortège etc…
Le rendez-vous est donné à 21h30 gare Montparnasse.
Elle se passe en deux volets, en gros elle va jusqu’à un point puis il y a une longue pause et on revient à Montparnasse par un autre itinéraire.
La rando propose un nouveau tracé chaque semaine, l’occasion de (re)découvrir les rues de Paris.
L’objectif ce soir c’était l’Ile Saint-Louis.

J’ai participé à cette randonnée parce que je fais pas mal d’exercices à la salle en ce moment, et je suis pas assez reposé pour faire des sorties longues le weekend, en tout cas pas pour l’instant. Donc je me suis dit que une randonnée de gens en rollers ça devait aller vite en ville, ça devait être tonique, et que ça ferait un bon exercice.

C’est exactement l’inverse qui s’est passé, c’est ultra lent, apparemment le roller ça ne va pas du tout vite et du coup j’ai adoré cette randonnée pour des raisons différentes de celles pour lesquelles j’y suis allé.

Elle constitue une excellente séance d’exercices de manœuvre à très très basse vitesse puisqu’on roule à quelques centimètres les uns des autres, vélos, rollers, plus quelques trottinettes qui roulent n’importe comment (quel que soit le contexte ces trottinettes c’est quand même une purge) , le tout en se frôlant littéralement.

La théorie est que les rollers roulent à l’avant puis les autres (vélos, trottinettes, bidules mono-roue) roulent derrière, ce qui parait assez intelligent, mais en pratique, il y a des rollers partout (ceux qui rouent avec le copain/copine qui lui/elle est à vélo) ceux qui sont en roller, mais dont un pote à vélo à la bouffe dans ses sacoches, les parents à vélo qui accompagnent les enfants a rollers (ou l’inverse)) etc…c’est un joyeux mélange.

Comme je ne suis pas encore super à l’aise avec le Bullitt à très très basse vitesse c’était un très bon exercice. J’ai beaucoup roulé en groupe en club, mais avec le Bullitt il faut recaler ses références et ses sensations parce que la roue avant est une grosse cinquantaine de centimètres plus loin, lorsqu’on se frôle sans cesse, 50 cm c’est beaucoup.

Avantage annexe l’ambiance y est excellente et donc je referai cette randonnée régulièrement très probablement.

A noter qu’il faut prévoir du temps parce qu’entre la vitesse de déplacement très lente et les arrêts incessants, pour faire les 20 km de la rando il faut 4 heures.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *